L’une des grandes promesses du numérique était de simplifier la collaboration et d’améliorer la productivité de nos entreprises de construction.
Sauf qu’actuellement, c’est parfois loin d’être le cas ! Dans les faits, l’adoption de multiples outils déconnectés des réalités du secteur a souvent eu l’idée l’effet inverse. Au lieu de simplifier, l’adoption du numérique a créé de nouveaux défis.
Pourtant, il existe des solutions. En adoptant une approche intégrée et unifiée, les entreprises de construction peuvent rationaliser leurs processus, améliorer la collaboration entre toutes les parties prenantes et, au final, augmenter leur productivité.
C’est sur ce constat que nous avons décidé de lancer ce balado. Quelques semaines après la diffusion du premier épisode, nous avons tiré les leçons de cette discussion pour vous proposer un article complet pour vous aider à unifier vos outils numériques et à transformer vos chantiers !
Imaginez un chantier sur lequel chaque équipe utiliserait un langage différent. Travailler ensemble relèverait du cauchemar, n’est-ce-pas ? Confusion, erreurs de communication, inefficacité et retards seraient inévitables. Eh bien, c’est précisément ce qui se passe aujourd’hui sur nos chantiers lorsque nos logiciels ne communiquent pas entre eux.
Chaque acteur – que ce soit le donneur d’ouvrage, le chef de projet, l’architecte, l’ingénieur ou le sous-traitant – utilise ses propres outils numériques. Les plateformes se multiplient, les formats de données varient et la coordination devient un véritable casse-tête. Cette confusion numérique entraîne non seulement des pertes de temps et un épuisement professionnel croissant, mais aussi une augmentation des erreurs et des malentendus, impactant gravement l’efficacité et le coût des projets.
Cette multiplicité des outils numériques a des conséquences directes sur le déroulement des projets de construction :
“Un chargé de projet, son travail, c’est de contrôler le projet. C’est de planifier, de s’assurer qu’on soit dans les temps, dans les budgets, de trouver des manières d’être plus efficace. Mon métier, je le fais plus tant que ça. C’est comme si j’étais devenu un secrétaire en construction” Jérôme dans Balado Civalgo.
Malgré les promesses d’automatisation et de simplification, la transformation numérique dans la construction a souvent entraîné un effet pervers : une charge administrative en forte croissance. Ce qui devait être un gain de temps et d’efficacité est devenu, pour beaucoup de chef de projet, une source d’épuisement professionnel.
Dans la pratique, les équipes se retrouvent à jongler entre une multitude de systèmes numériques. Chaque plateforme ou logiciel utilisé a ses propres procédures, formats de données et exigences spécifiques. Les chefs de projet doivent naviguer entre différents outils pour suivre les dossiers, traiter les rapports de chantier, gérer les plannings et assurer la communication entre les parties prenantes. Ce morcellement crée un véritable casse-tête administratif.
Imaginez la scène : un chef de projet doit ouvrir cinq plateformes différentes pour obtenir des informations sur un projet en cours. Un outil pour suivre les délais, un autre pour éditer les rapports journaliers, un troisième pour gérer les budgets, un quatrième pour rendre compte de l’avancement du projet au donneur d’ouvrage et ainsi de suite. Et la plupart du temps, ces outils ne communiquent pas, ou mal, entre eux ! Ce cloisonnement numérique ne fait qu’accroître la complexité du travail, provoquant des erreurs de saisie, des pertes d’information et, finalement, une productivité en berne. Les tâches manuelles répétitives, loin d’avoir été éliminées, sont simplement passées du papier à l’écran, avec une surcharge cognitive en prime.
Ce phénomène, que l’on pourrait qualifier de “paperasse numérique”, détourne les équipes de leurs véritables objectifs : la gestion efficace des projets et la résolution rapide des problèmes sur le terrain. Loin de fluidifier le travail, cette surcharge administrative contribue à la frustration et à la démotivation des équipes.
Face à ce défi, les technologies émergentes, notamment l'intelligence artificielle (IA), offrent des solutions prometteuses. L'IA permet d'automatiser une grande partie des processus administratifs, réduisant ainsi la charge qui pèse sur les équipes. Par exemple, grâce aux outils d'IA, les rapports peuvent être générés automatiquement à partir des données collectées sur le terrain, et les analyses peuvent être réalisées en temps réel, sans intervention humaine.
L'intelligence artificielle peut également faciliter la communication entre les différents logiciels utilisés sur un projet, en jouant le rôle d'intermédiaire pour harmoniser les données. De plus, des assistants virtuels peuvent être intégrés pour aider à la gestion des tâches répétitives, comme la planification, l'assignation des ressources ou encore le suivi des heures travaillées.
En déléguant ces tâches répétitives à des outils intelligents, les chefs de projets peuvent se concentrer sur des missions à plus forte valeur ajoutée : prise de décision stratégique, résolution de problèmes sur le terrain, ou encore anticipation des risques.
Il est essentiel pour les entreprises de construction de reconnaître que l'adoption d'une véritable transformation numérique ne s'arrête pas à l’utilisation de logiciels multiples, mais doit passer par l’intégration d’outils qui communiquent entre eux, et qui, peut-être bien grâce à l'IA, permettent une gestion plus intelligente et fluide des projets.
Pour améliorer la collaboration, il est crucial de développer des plateformes ouvertes et interopérables, qui proposent de nombreuses intégrations. En centralisant les informations et en facilitant la communication entre tous les acteurs d’un projet, ces plateformes permettent une meilleure coordination, une réduction des erreurs et une prise de décision plus rapide.
Adopter des formats universels comme le BIM permet de rendre les logiciels compatibles et de faciliter l’échange de données. Cela simplifie la communication entre les équipes et réduit les erreurs liées à la conversion de formats de fichiers.
Ces plateformes collaboratives permettent à tous les acteurs du projet de partager des informations en temps réel, d'interagir plus facilement, et de suivre l'avancement des travaux. Les fonctionnalités incluent la gestion des documents, la messagerie instantanée, et la gestion de tâches en temps réel, facilitant ainsi la coordination des chantiers.
La transformation numérique du secteur de la construction représente à la fois un défi et une opportunité. En unifiant les outils numériques et en exploitant le potentiel de l’IA, il est possible de simplifier les processus, d’améliorer la collaboration et de réduire les coûts. Les bénéfices sont clairs : une meilleure qualité des projets, une réduction des erreurs et des retards, et une augmentation de la productivité.
Véritable chef d’orchestre du secteur, les donneurs d’ouvrage jouent un rôle clé dans l’adoption des nouvelles technologies. Leurs décisions ont un impact direct sur la manière dont les projets sont menés et sur les outils qui vont être utilisés. Pour réussir cette transformation, il est impératif que les donneurs d’ouvrage adoptent des solutions numériques ouvertes et soutiennent la collaboration entre les équipes. En investissant dans des technologies qui favorisent l’interopérabilité et en mettant en place des formations pour accompagner le changement, le secteur de la construction peut devenir plus résilient et innovant.
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